Le premier test salivaire routier au Canada pour le cannabis attend l’approbation finale

Après de longues délibérations, le gouvernement fédéral s’apprête à approuver le premier appareil de test de salive en bordure de route au Canada, juste à temps pour la légalisation le 17 octobre.

Les appareils de test de salive en bordure de route ont été autorisés par le projet de loi C-46 et aideront les policiers à tester les conducteurs en bordure de route pour le THC, le principal composant psychoactif du cannabis.

Les dispositifs recommandés devaient être approuvés par la procureure générale, Jody Wilson-Raybould, avec les conseils d'un comité indépendant de toxicologues et d'experts en sécurité routière.

La Test de drogue 5000, est le premier dispositif devant être approuvé, Wilson-Raybould ayant donné un préavis de 30 jours par arrêté ministériel.

Le système de test numérique sur site DrugTest 5000 pour la détection qualitative des amphétamines, des métabolites de la cocaïne, des opiacés et des cannabinoïdes dans les échantillons de salive.

L'appareil est fabriqué par une société allemande Dräger et a déjà été approuvé dans d'autres pays, bien qu'il puisse être modifié pour répondre aux normes canadiennes.

Aujourd’hui, la police utilise un test de sobriété normalisé sur le terrain pour surveiller la conduite avec facultés affaiblies en bordure de route. Le Test de drogue 5000, fournira à la police un moyen plus précis de détecter une consommation récente de drogue.

Un test échoué donne à la police des motifs raisonnables de ramener un conducteur au poste où un expert certifié en reconnaissance de drogues (DRE) effectuera des tests supplémentaires. Ces tests pourraient inclure une prise de sang et un examen physique.

La date de légalisation étant repoussée au 17 octobre, il est possible que la police soit équipée de ces appareils suffisamment tôt, mais l'arrêté ministériel doit encore attendre un délai de préavis de 30 jours avant que des appareils ne soient commandés et que les agents de première ligne ne soient autorisés à le faire. formés à leur utilisation.

Remarque : Les seuils exacts qui seront utilisés n’ont pas encore été publiés.